NOUVELLE TRADUCTION CANADA
LE PROJET DE NOUVELLES TRADUCTIONS AUTOUR DU PRIX SIMINOVITCH POUR LES DRAMATURGES
ATELIERS DE DÉVELOPPEMENT DE
NOUVELLES TRADUCTIONS
Découvrez des œuvres importantes de la dramaturgie francophone et anglophone du Canada, rencontrez les auteur·trice·s et leurs traducteur·trice·s et faites partie du processus de traduction.
Vers un théâtre national dans les deux langues officielles.
Joignez-vous à notre série d’ateliers de traduction virtuels et prenez part au processus de traduction.
Tous les trois ans, cinq dramaturges canadien·ne·s, écrivant dans une des deux langues officielles (français et anglais) sont finalistes au Prix Simonovitch, la plus haute distinction dans le domaine du théâtre canadien. Chacun·e de ces dramaturges représente une voix importante de la dramaturgie canadienne et est nommé·e par ses pairs.
Nous avons contacté chacun·e de ces dramaturges qui nous ont partagé leur enthousiasme pour cette vision. Ils et elles ont sélectionné un texte de leur corpus en vue d’une traduction. Ces œuvres représentent une diversité au point de vue régional, au point de vue des expériences vécues et une diversité linguistique et culturelle. Ce sont autant des textes primés plus tôt dans la carrière de ces artistes que des créations récentes.
En travaillant avec une équipe de création et de traduction composée d’artistes de partout au Canada, nous avons commandé des traductions des œuvres sélectionnées par les dramaturges.
Chaque œuvre représente une voix unique, une approche unique sur le plan de la forme et un point de vue unique sur l’expérience canadienne.
free as injuns de Tara Beagun, Native Earth Performing Arts (2012) | Photo: Juan Camilo Palacio
ColoniséEs par Annick Lefebvre , Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (2019) | Photo: Valérie Remise
ColoniséEs
de ANNICK LEFEBVRE
Traduit vers l’anglais par Johanna Nutter
« Avec ColoniséEs, la dramaturge a su emboiter les époques et les destins, les rêves et les aspirations, les peurs et les dominations, de manière à rendre compte du chemin parcouru, mais aussi, et peut-être même surtout, à rendre hommage à la résilience d’un peuple qui aurait toutes les raisons du monde de renoncer. »
– Christian Saint-Pierre, Le Devoir
« Annick Lefebvre est une plume forte au Québec et on sent toute la force de cette écriture dans ColoniséEs.»
– Anne-Marie Kirouac, Gravel le matin, ICI Radio-Canada
« Il s’agit d’un exercice de mémoire et d’espoir qui prend aux tripes grâce, entre autres, à l’écriture de Lefebvre. Une écriture franche et directe qui ne donne le temps à quiconque de se remettre de ses émotions. Un flot de paroles qui arrive par vagues. »
– Rose Carine Henriquez, Voir
Pauline Julien, Gérald Godin, une révolution (tranquille), un mois d’octobre (historique) et des promesses (avortées). ColoniséEs, c’est l’histoire qui se parle à elle-même, l’incarnation de nos préoccupations d’hier, d’aujourd’hui et de demain. C’est aussi la parole d’un Québec actuel, inquiet, hésitant mais résilient.
Quatre ans après le succès de J’accuse, l’autrice Annick Lefebvre est de retour au CTD’A avec son style inimitable et sans concessions. Son théâtre relève le défi d’être aussi intime que collectif, dénonciateur que rédempteur. Le metteur en scène René Richard Cyr s’entoure d’incontournables de la scène québécoise dont Macha Limonchik et Benoit McGinnis, ainsi que de formidables nouveaux venus.
free as injuns par Tara Beagun, Native Earth (2012) | Photo: Juan Camilo Palacio
free as injuns
de TARA BEAGAN
Traduit vers le français par Charles Bender
« … un texte indispensable du répertoire canadien de maintenant… le fait d’alterner entre une sensualité extrême et un humour déjanté était particulièrement ingénieux… le regard de Tara Beagan donne un nouveau souffle autochtone à ce classique texte pessimiste de la dramaturgie de la Nouvelle-Angleterre. » – NOW
Le regard puissant et poétique de Tara Beagan sur les liens du sang, les droits, l’héritage et « l’expérience canadienne ».
Librement inspiré par Desire Under the Elms d’O’Neill, qui est à son tour le récit américain de la tragédie grecque antique, Libre comme des sauvages arrive avec l’intention de symboliser et de parler de l’état actuel de la relation du Canada avec les peuples d’origine et la société multiculturelle de ce continent en utilisant ses personnages: le père blanc et autocrate, les trois fils, la nouvelle épouse et le nourrisson. Les trois fils méprisent leur père et désirent la terre qu’ils croient mériter. Ils deviennent profondément aigris lorsque leur père épouse une nouvelle femme qui est autochtone et à juste titre l’héritière de la terre.
free as injuns a été créé lors de la saison 2011-2012 chez Native Earth Performing Arts au Buddies in Bad Times Theatre (Toronto, Canada).
LES DRAMATURGES
Chaque œuvre représente une voix unique.
Les auteur·trice·s nommé·e·s pour le Prix Siminovitch 2020 sont Carmen Aguirre (Vancouver), Tara Beagan (Calgary), Martin Bellemare (Montréal), Karen Hines (Calgary) et Annick Lefebvre (Montréal).
Nous avons contacté chacun de ces dramaturges qui nous ont partagé leur enthousiasme pour cette vision. Ils et elles ont sélectionné un texte de leur corpus en vue d’une traduction. Ces œuvres représentent une diversité au point de vue régional, au point de vue des expériences vécues et une diversité linguistique et culturelle. Ce sont autant des textes primés plus tôt dans la carrière de ces artistes que des créations récentes.
Carmen Aguirre
Anywhere but here
Carmen Aguirre est une artiste de théâtre et dramaturge primée, auteure et coauteure de plus de 25 pièces, telles Chile Con Carne, The Refugee Hotel, The Trigger, Blue Box, Broken Tailbone, et Anywhere But Here, mais aussi Something Fierce: Memoirs of a Revolutionary Daughter (lauréat du prix Canada Reads 2012, best-seller à l’échelle nationale et internationale) et sa tout aussi populaire suite Mexican Hooker #1 and My Other Roles Since the Revolution. Aguirre travaille actuellement à une nouvelle adaptation de Medea d’Euripide pour le Rumble Theatre de Vancouver et des The Learned Ladies de Molière pour le Factory Theatre de Toronto. Artiste principale à l’Electric Company Theatre, elle figure parmi les membres fondateurs de la Coalition des artistes de théâtre canadiens non-binaires originaires d’Amérique latine. Elle a collaboré à plus de 80 films, émissions de télévision et productions théâtrales. Elle a notamment tenu le premier rôle dans la première canadienne de The Motherfucker with the Hat, de Stephen Adley Guirgis et le rôle principal dans le film indépendant Bella Ciao! pour lequel elle a été citée pour un prix LEO. Carmen Aguirre est diplômée de Studio 58.
Tara Beagan
free as injuns
2020 Laureate – Prix Siminovitch
Tara Beagan est fière d’être Ntlaka’pamux et d’avoir des racines irlandaises paternelles. Avec Andy Moro, elle a fondé et dirige ARTICLE 11. Elle a assuré la direction artistique de Native Earth Performing Arts (NEPA) de février 2011 à décembre 2013; pendant cette période, la compagnie guidée par les valeurs traditionnelles a accueilli un aîné en résidence, et a déménagé au studio Aki, qu’elle a aussi nommé. Beagan a notamment effectué des résidences au Cahoots Theatre (Toronto), à NEPA (Toronto), au Centre national des Arts (Ottawa) et à la Berton House (Dawson City, Yn); elle est actuellement dramaturge en résidence au Prairie Theatre Exchange (Winnipeg). Des vingt-huit pièces qu’elle a écrites, sept ont été publiées et deux ont été citées pour un prix Dora (remporté une fois). Beagan a par ailleurs été finaliste au Concours du réseau des dramaturges albertains 2018, et sa pièce Honour Beat a remporté le prix de théâtre Gwen Pharis Ringwood 2020. Parmi les premières récentes de ses œuvres, notons Deer Woman en Aotearoa (Nouvelle-Zélande); Honour Beat au Theatre Calgary (en ouverture de sa saison 2018–2019); The Ministry of Grace au Belfry Theatre de Victoria; et Super dans le cadre de la série Plays2Perform@Home de Boca Del Lupo (Vancouver).
Tara Beagan | Le prix Siminovitch de théâtre (siminovitchprize.com)
Martin Bellemare
Moule Robert
Diplômé du programme d’écriture de l’École nationale de théâtre du Canada, Martin Bellemare reçoit le Prix Gratien-Gélinas 2009 pour Le Chant de Georges Boivin. La Liberté est produit à La Rubrique (Jonquière) en 2013 et à Montréal en 2015; le spectacle devait être présenté à Ottawa en 2020. Maître Karim la perdrix (Prix SACD en dramaturgie francophone 2018 de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques) sera créé au Théâtre des Capucins, au Luxembourg, en 2021. Moule Robert (Bourse CNL, finaliste au Prix SACD en dramaturgie francophone 2017, Prix Michel-Tremblay 2018) est produit simultanément à La Rubrique et au POCHE /GVE (Genève), puis au Théâtre de Belleville (Paris). Bellemare obtient quatre fois l’Aide à la création du Centre national du Théâtre/ARTCENA (Paris), et deux de ses pièces sont retenues au répertoire de la Comédie-Française. Pour jeune public, Un château sur le dos puis Des pieds et des mains, créé au CNA, circulent au Canada et à l’international. En 2019 sont produits Extraordinaire et mystérieux et Charlie et le djingpouite, tandis que Cœur minéral (Prix littéraires du Gouverneur général, gagnant 2020) est lancé aux Francophonies de Limoges.
Karen Hines
Crawlspace
Les riches œuvres satiriques de Karen Hines ont fait le tour du monde : de Toronto à Kuala Lumpur, ses pièces et « petits films » ont emballé la critique, charmé et provoqué les auditoires, et confirmé sa réputation comme « l’une des artistes les plus originales de Toronto » (Toronto Life) et « l’un des joyaux du théâtre canadien » (Toronto Star). Élevée par des scientifiques, Hines propose une perspective singulière sur la vie moderne en combinant des éléments aussi disparates que le réalisme magique, le féminisme et le marketing rose, l’immobilier et les changements climatiques. Elle est l’auteure de sept pièces primées, toutes publiées chez Coach House Books, et a été deux fois citée pour un Prix littéraire du Gouverneur général (pour Drama: Pilot Episode et pour la trilogie Pochsy Plays). Hines a par ailleurs collaboré au développement de nombreuses productions d’autres artistes, et est depuis longtemps directrice de Mump & Smoot, un duo qui produit des spectacles d’horreur et de comédie pour adultes. Parmi ses récents projets, notons son microsolo théâtral Crawlspace, et All the Little Animals I Have Eaten, qui devait être créé à Toronto lorsque la pandémie a commencé. Hines écrit actuellement de nouvelles pièces, y compris le quatrième volet de la série Pochsy. Son style inusité, qui allie comique et bouffonnerie, lui a valu la réputation d’auteure qui offre au public un divertissement mordant, hilarant et provocateur.
Annick Lefebvre
ColoniséEs
Annick Lefebvre est diplômée en critique et dramaturgie de l’UQÀM en 2004. En 2012, elle fonde Le Crachoir, une compagnie qui repense le rôle de l’autrice ou de l’auteur au sein du processus de création/production/représentation d’une œuvre. Elle est entre autres l’autrice des pièces Ce samedi il pleuvait (finaliste du prix Michel-Tremblay 2013); La machine à révolte (finaliste du prix Louise-LaHaye 2015); J’accuse (finaliste du prix Michel-Tremblay, du prix de la critique de l’Association québécoise des critiques de théâtre [AQCT] [AQCT] et des Prix littéraires du Gouverneur général en 2015); Les barbelés (finaliste du prix de la critique 2019 de l’AQCT); ColoniséEs (lauréat du Prix Michel-Tremblay et finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général en 2019), ainsi que de très nombreux courts textes pour des événements collectifs. Elle a récrit deux fois J’accuse : pour la Belgique, puis pour la France. Annick Lefebvre a été la protégée de l’auteur Olivier Choinière au Prix Siminovitch 2014. Son théâtre est publié chez Dramaturges Éditeurs.
Tou·te·s les Canadien·ne·s méritent d’avoir accès à ces œuvres.
Chaque œuvre représente une voix unique, une approche unique sur le plan de la forme et un point de vue unique sur l’expérience canadienne. Nous croyons que tou·te·s les Canadien·ne·s méritent d’avoir accès à ces œuvres.
Chacun·e des artistes nommé·e·s ainsi que la lauréate ont choisi un texte de leur corpus en vue d’une traduction. Les textes sont : Anywhere But Here de Carmen Aguirre avec les raps de Shad Kabango; ColoniséEs d’Annick Lefebvre; Crawlspace de Karen Hines; free as injuns de Tara Beagan; et Moule Robert de Martin Bellemare.
Moule Robert de Martin Bellemare, Théâtre de Belleville (2019) | Photo: Samuel Rubio
Anywhere but Here par Carmen Aguirre, The Electric Company (2020) | Photo: Emily Cooper.
Anywhere but here
De CARMEN AGUIRRE | RAPS CRÉÉS PAR SHAD KABANGO
Traduit vers le français par Emmanuelle Jimenez
« Un tour de force d’inventivité. » – The Globe and Mail
« Le projet de Aguirre jette un regard intemporel sur les aléas du cœur. » – The Georgia Straight
Nous sommes en 2020, sous le régime Trump, à la frontière des États-Unis et du Mexique.
En 1979, une famille fait la route du Canada vers le Chili. Mêlant le passé, le présent et le futur, cette histoire profondément poétique traite de la quête universelle d’un chez-soi – peu importe la forme de celui-ci. Un envoûtant mélange de comédie noire et de réalisme magique, Anywhere But Here est une célébration du théâtre latinx et inclut la musique et les raps de Shad. Anywhere But Here montre les différents chemins, tant réels qu’imaginaires, qui mènent à comprendre vraiment qui nous sommes et où nous pouvons aller.
Anywhere But Here raconte une histoire palpitante où différentes lignes du temps et différents espaces s’entremêlent. Le texte nous présente des personnages fantastiques qui ont chacun ressenti l’appel de la maison, la douleur de l’exil et les dures réalités de la frontière qu’ils essaient de traverser, de surveiller ou à laquelle ils doivent survivre.
Moule Robert par Martin Bellemare, Théâtre de Belleville (2019) | Photo: Samuel Rubio
Moule Robert
de MARTIN BELLEMARE
Traduit vers l’anglais par Jack Paterson
« Avec Moule Robert, Martin Bellemare nous propose un texte d’une éblouissante maîtrise formelle (…). Cette inventivité virtuose est au service d’un questionnement moral inspiré des fractures éthiques qui divisent en ce moment notre société. En fait, avec des moyens dramaturgiques qui lui sont propres, Martin Bellemare repose à sa façon la question qui hantait Brecht : comment être bon dans un monde qui ne l’est pas ? »
– Jury Prix Michel-Tremblay
Robert Moule est un homme volontairement et consciemment bon. Il travaille au service de garde d’une école primaire jusqu’à ce que Justine, qui ne voit pas pourquoi elle obéirait si ça contrecarre son plaisir du moment, l’accuse – faussement – d’agression sexuelle. Or Justine a comme père Robert Goule, célèbre magnat de l’humour, un homme volontairement et consciemment pragmatique. Pragmatique dans le sens de gagnant à tout prix. Conseillés par Napoléon Bonaparte, Pablo Escobar et Ayn Rand, nos deux Robert s’affrontent à armes inégales. Qu’est-ce que la bonté? Comment concilier le respect de l’autre avec l’ambition et la souveraineté de l’individu ?
Crawlspace par Karen Hines (2017)
Crawlspace
De KAREN HINES
Traduit vers le français par Mishka Lavigne
« Un commentaire cinglant sur notre culture de consommation. Pitch-black drôle.»
– Jo Ledingham, The Courrier
« Hines à son plus horrible hilarant. »
– J. Kelly Nestruck, The Globe & Mail
Crawlspace est une comédie grinçante qui raconte l’histoire d’une femme qui achète une petite maison dans un pittoresque quartier de Toronto. Pensant s’être déniché la parfaite alternative au condo, elle réalise qu’elle a plutôt commis une grave erreur.
Dans ce solo intime et surréaliste où l’histoire (surtout) vraie de ce terrible achat immobilier se mêle aux envolées érotiques tirées de Martha Stewart Living, Karen Hines traite du marché immobilier brutal de Toronto, des sphères de brindilles décoratives, des ratons-laveurs et de l’âme humaine. Encensé par la critique à Toronto, Vancouver et Calgary et vu en tournée dans plusieurs villes, Crawlspace est aussi disponible en balado via CBC PlayME.
Crawlspace traite d’accès à la propriété, de luttes entre les classes sociales, du “paraître” lié à l’argent. Ce sont des thèmes brûlants d’actualité, surtout en Ontario où le coût de la vie explose et où nous avons de moins en moins accès à certains jalons financiers, comme l’achat d’une propriété. On rit dans Crawlspace, on rit énormément même, mais c’est un rire de malaise, un rire qui essaie de nous faire oublier la précarité de notre situation.
LA TRADUCTION POUR LE THÉÂTRE
« Une langue différente est une différente version du monde. » (Federico Fellini)
Le processus de traduction théâtrale est parfois incompris. Professionnellement, on le classe comme de « traduction créative ». Plus qu’une simple substitution d’un mot pour un autre, le texte-source est un point de référence pour créer une œuvre également captivante dans une autre langue.
Avec plusieurs choix à faire qui vont au-delà du choix des mots le·la traducteur·trice créatif·ve s’appuie aussi sur une vaste connaissance des arts de la scène et une grande compréhension de la culture-cible.
En plus de créer de nouveaux rythmes, de nouvelles structures poétiques et de nouvelles métaphores, il n’est pas rare que de nouvelles scènes, de nouveaux scénarios et du nouveau texte soient créés. C’est un art profondément collaboratif, ce le rend unique. C’est un art où collaborent les cultures et les langues des populations sources et cibles, telles qu’incarnées par les artistes impliqués.
Charles Bender
free as injuns
Charles est une présence remarquée sur le réseau APTN depuis déjà une vingtaine d’années et y anime présentement l’émission d’intérêt publique Sans réserve. Dans le passé, Il a été invité à tenir le rôle principal sur la série de fiction, Sioui-Bacon et a été de la distribution de la première saison de la série Mohawk Girls. Sur scène, il collabore avec plusieurs compagnies engagées dont, Teesrie Dunyia, Ondinnok et Tableau d’Hôte. À l’écran, on a pu le voir à titre d’animateur de la série documentaire 8e Feu et plus récemment dans le rôle de Joe Naveau dans la série Eaux turbulentes. À titre de traducteur, il compte déjà plusieurs textes phares de la dramaturgie autochtone canadienne tels que Reckoning (Tara Beagan et Andy Moro), alterNatives (Drew Hayden Taylor), Thunderstick (Ken Williams) et Where The Blood Mixes (Kevin Loring) pièce dont il a aussi signé la mise-en-scène. Il est membre du conseil d’administration de plusieurs organismes qui défendent et font la promotion des enjeux autochtones au Québec.
EMMANUELLE JIMENEZ
Anywhere but here
Emmanuelle Jimenez a suivi une formation en interprétation au Conservatoire d’art dramatique de Montréal. Tout en continuant d’exercer le métier de comédienne, elle se consacre essentiellement à l’écriture. Parmi ses textes qui ont été montés, on compte Du vent entre les dents(Théâtre D’Aujourd’hui), Rêvez, montagnes! (Nouveau Théâtre Expérimental), Le Dénominateur commun coécrit avec François Archambault (Théâtre Debout), Centre d’achats (Centre du Théâtre d’Aujourd’hui), Cendres (Des pieds des mains) et Bébés (Nouveau Théâtre Expérimental). Elle a mené de nombreux projets de médiation culturelle, notamment avec La Maison bleue à Côte-des-Neiges et la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord. Elle a été membre du conseil d’administration du Festival du Jamais Lu de 2003 à 2010 et est membre du conseil d’administration de l’AQAD depuis 2014.
Mishka Lavigne
Crawlspace
Mishka Lavigne (elle) est autrice dramatique et traductrice littéraire basée à Ottawa/Gatineau. Ses textes ont été produits et développés au Canada, en Suisse, en France, en Allemagne, en Australie, à Haïti et aux États-Unis. Sa pièce Havre a remporté le Prix littéraire du Gouverneur Général (Théâtre francophone, 2019). Son plus récent texte Copeaux, une création poétique de théâtre de mouvement développée avec le metteur en scène Éric Perron a été produit à Ottawa en mars 2020 et a remporté le Prix littéraire Jacques-Poirier en février 2021 et le Prix du Gouverneur Général en novembre 2021, en plus d’être finaliste au Prix Marcel-Dubé. Albumen, son premier texte en anglais, a reçu le Prix Rideau Award pour meilleure nouvelle création en 2019 ainsi que le QWF Playwriting Award en 2020. Son texte Shorelines sera bientôt publié chez Playwrights’ Canada Press. Mishka est aussi traductrice et signe une vingtaine de traductions de théâtre, de prose et de poésie.
Johanna Nutter
ColoniséEs
Johanna Nutter est une interprète, autrice, collaboratrice, traductrice et animatrice basée à Tiohtià:ke/Montréal, qui se consacre à la création et le soutien de liens profonds à travers le storytelling et le jeu. Entièrement bilingue, son travail a fait des tournées en anglais et en français partout au Québec, au Canada, en Écosse, en Angleterre et en Belgique.
Jack Paterson
Moule Robert
Jack Paterson (il, lui) est un traducteur, créateur, metteur en scène, dramaturg et producteur issu de Vancouver. Sa pratique l’a amené à voyager au Canada, au Royaume-Uni, en Europe et partout dans le monde. Son travail inclut autant des créations au plateau que des œuvres multidisciplinaires, interculturelles et multilingues. Jack s’intéresse aussi à la création de nouveaux textes et aux approches contemporaines aux textes classiques. Il est récipiendaire du Ray Michal Body of Work Award, du prix de la Fondation Cole pour les traducteur·trice·s émergent·e·s et du John Moffat & Larry Lillo West Coast Artist Award. Ses traductions vers l’anglais incluent The Ballad of Georges Boivin de Martin Bellemare, The Naughty Children’s Bedtime Stories de Étienne Lepage, Kiwi de Daniel Danis et Horses from Horses from Heaven Fall in a Reign of Ash de l’autrice iranienne Naghmeh Samini. (Iran).
YOLANDA FERRATO
Yolanda Ferrato (elle) est une traductrice, artiste de théâtre et travailleuse culturelle basé en Nouvelle-Écosse. Elle a travaillé comme artiste associée au London/Québec Culture Festival avec qui elle a mis en scène la première britannique du Ventriloque de Larry Tremblay et pour qui elle a traduit Porc-épic de David Paquet. En tant que gestionnaire culturelle, elle a travaillé avec Tarragon Theatre et Driftwood Theatre et a agi à titre de productrice pour Gargantua Theatre lors de leurs productions chez Theatre Passe Muraille, Factory Theatre et Summerworks. Elle est aussi autrice et collaboratrice pour New Dramaturgies : International Perspectives on Theory and Practice, publié en 2014 chez Methuen Drama.
Projets:
ColoniséEs
d’Annick Lefebvre
Traduit vers l’anglais
par Johanna Nutter
29 juillet 2024
N’importe où sauf ici
de Carmen Aguirre
Raps créés avec Shad Kabango
Traduit vers le français
par Emmanuelle Jimenez
9 Février 2024
Libre comme des sauvages
de Tara Beagan
Traduit vers le français
par Charles Bender
16 Avril 2023
Robert Moule
de Martin Bellemare
Traduit vers l’anglais
par Jack Paterson
8 Octobre 2022
Crawlspace
de Karen Hines
Traduit vers le français
par Mishka Lavigne
19 Juin 2022
Nouvelles:
Atelier: N’importe où sauf ici
de Carmen Aguirre | Raps créés avec Shad Kabango
Traduit vers le français par Emmanuelle Jimenez
en collaboration avec le Centre des auteurs dramatiques (CEAD)
ATELIERS INTERNATIONAUX SUR LA TRADUCTION: MOULE ROBERT
Atelier international de nouvelle traduction
15 déc. 2023
Avec British Equity (Londres, Royaume-Uni)
NOTRE SUCCÈS SE MESURE AU SUCCÈS DE NOS ARTISTES
CRAWLSPACE
De Karen Hines | Traduit vers le français par Mishka Lavigne
Du 11 au 16 septembre 2023
ZONES THÉÂTRALES
CENTRE NATIONAL DES ARTS – NATIONAL ARTS CENTRE (Ottawa)
UNE CRÉATION DU THÉÂTRE FRANÇAIS DE TORONTO
Atelier en ligne: Libre comme des sauvages
De Tara Beagan
Traduit vers le français par Charles Bender
Traduit de free as injuns
Voyez-nous et notre équipe de partout au Canada en train de traduire cette pièce canadienne primée.
Notre succès se mesure au succès de nos artistes
Première en langue française
CRAWLSPACE: UNE VRAIE DE VRAIE HISTOIRE VÉCUE D’HORREUR IMMOBILIÈRE
De Karen Hines | Traduit vers le français par Mishka Lavigne
Du 19 au 23 avril 2023
Théâtre français de Toronto Studio
21, rue College, Toronto (Ontario) M5G 2B3
UNE CRÉATION DU THÉÂTRE FRANÇAIS DE TORONTO
La Salle des machines
De la source à la cible:
éclairer la traduction de l’intérieur
Jeudi 17 Novembre 2022, 17 h
ÉVÉNEMENT BILINGUE GRATUIT
QUI NOUS SOMMES
Une équipe de professionnel·le·s du théâtre, artistes et administrateur·trice·s, d’un océan à l’autre.
Yolanda Ferrato
Co-fondateur
(Nouvelle-Écosse)
Johanna Nutter
Co-fondateur et Producteur créatif
(Québec)
Jack Paterson
Co-fondateur et Producteur créatif
(Colombie-Britannique)
Rayonner au Canada
CÉLÉBRONS LE GRAND THÉÂTRE CANADIEN DANS LES DEUX LANGUES OFFICIELLES
Nous remercions le soutien de
RECONNAISSANCE TERRITORIALE
Les activités liées à ce projet se déroulent sur les territoires traditionnels non-cédés de plusieurs Premières Nations et groupes autochtones du territoire que l’on appelle maintenant le Canada. Sont inclus, notamment, les Premières Nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Wauthuth (Vancouver, Colombie-Britannique), la Nation Kanien’kehá:ka (Montréal, Québec), la Confédération Blackfoot (Siksika, Kainai, Piikani), la Nation Tsuut’ina, les Premières Nations Îyâxe Nakoda ainsi que la Nation Métis (Région 3) (Territoire du traité 7, Calgary, Alberta), la Nation Anishinaabe-Algonquine (Ottawa, Ontario) et la Nation Mi’kmaq (Nouvelle-Écosse).
* Une reconnaissance territoriale ou foncière consiste à faire une déclaration reconnaissant le territoire traditionnel du ou des peuples autochtones qui ont élu domicile sur la terre avant l’arrivée des colons et qui, dans de nombreux cas, l’appellent encore leur domicile.
Pour plus d’information sur la Commission de la vérité et de la réconciliation du Canada, cliquez ici.